La dernière chance.
Assise dans mon sofa devant la télévision réservée aux maîtres, je ne pouvais qu’espérer que mes esclaves gagnent. Je n’ai plus d’argent, plus de maison, et si je perds, plus d’esclave. Je suis la maîtresse d’esclaves incompétents et stupides, qui me fuient tous inévitablement vers la Mort. La Mort est une très bonne maîtresse elle aussi, mais les Esclaves doivent apprendre à se jouer d’elle, à s’en moquer. Tant qu’ils en auront peur, ils finiront inexorablement dans ses filets.
Et non !
Déjà un de mes esclaves vienne de la rejoindre ! Je n’ai plus que trois
esclaves contre cinq… Ca paraît déjà perdu d’avance. Deux des ennemis, deux
frères prennent en sandwich l’un des miens. Allez bouge toi par la gauche, et
tue en un des deux au moins ! Oui ! Voila ! Ah non, merde il l’a
seulement blessé. Voila, très bien ca, un de mes hommes à saisi l’opportunité d’achever
l’Esclave blessé. Avant de se faire assommer
par le gourdin du frère du mort. Il est hors d’état de nuire. Un autre esclave
adversaire, un certain Gonzo venait de faire tomber à terre un autre de mes
hommes et leva son arme sur lui.
Je regardais, ainsi, dépitée,
mon équipe perdre. Mais c’était sans compter sur la vivacité de ma petite
recrue. Celle-ci décocha aussitôt une balayette sur Gonzo, et lui trancha la
gorge pendant qu’il tombait. Il ne reste plus que trois adversaires, qui viennent
tout juste de tuer un autres de mes hommes. Autrement dit, il ne reste que ma
petite recrue contre trois féroces adversaires. Mon petit moment d’espoir en
voyant la flamme de vie de ma petite recrue s’éteignit aussitôt.