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Lubylla

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26 avril 2011

Chapitre 2 deuxieme partie

 

Son champion, c’est le Tigre, de son vrai nom Anthony Speranzo. Il vient à l’instant de remporter à coup de poing les quarts de finale et après l’innovation du public, fut remis en cage par Amanda.

Les quatre gardes chargés de son transfert le dépose à son dortoir, où il s’écroule en tremblant. Sa respiration s’accélère, il ne veut pas dormir bien qu’il en ait grand besoin, il bouge, se retourne. Il attend. Il s’allonge alors par terre et commence une série de pompe, il faillait qu’il fasse quelque chose. Une, deux, huit, trente, son rythme ne faiblit pas. Son long dos chargé de cicatrice bouge régulièrement, ses yeux noirs fixent loin devant lui, déterminés. De nombreuses gouttent perlent de ses cheveux courts, non pas à cause de la fatigue, mais du Besoin. Ce Besoin qui le ronge et qui  le côtoie depuis sa victoire. Le besoin doit être nourri, et il n’a rien d’autre à lui offrir que des pompes, mais bientôt ça ne lui suffira plus.

La porte s’ouvrit alors en laissant entrer la lumière dans la pièce.

-Tu es bien pâle, champion ! Articula dédaigneusement Alicia Chen qui venait d’entrer dans la cellule. Je vois que tu ne perds pas une seconde pour t’entraîner n’est-ce pas ?

Anthony cracha, puis se releva d’un bond.

-Je ne veux pas vous décevoir maîtresse.

-Mensonge… répondit Alicia en souriant. Je te connais bien petit esclave. Tu veux le nourrir n’est-ce pas ? Ce besoin qui te dévore.

Anthony ne répondit pas, mais ses yeux fixait la main de sa maîtresse qui lui caressait la tête, avant de plonger la main dans la poche de sa veste et d’en ressortir une seringue.

-Tiens, cela te suffira pour cette nuit.

Le Tigre fondit sur la seringue avant même qu’elle ne touche le sol.

-Tu ferais mieux de dormir champion. Demain je te veux en forme à l’entraînement. Nous débrieferont ta… performance demain avec l’entraîneur.

Mais Anthony ne l’écoutait déjà plus, car déjà l’Elixir, comme il l’appelait, s’infiltrait dans son corps et expédia au loin le Besoin. Il soupira, et s’allongea sur le sol dur de sa geôle. Ses yeux regardait le plafond obscur, et il resta là, rêveur, une bonne partie de la nuit avant de trouver le sommeil.

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25 avril 2011

Chapitre 2 premiere partie

 

 

            Marguerite Selman   était une lubyllanne immigrée bien avant l’arrivé des grands Festins. Fuyant le carnage de la guerre, elle avait trouvé son âme sœur dans un petit hameau dans la campagne bordant Lubylla City. Elle lui avait donné deux fils. L’un était devenu boucher, et l’autre fut foudroyé par le cancer. Pascal Selman, le boucher, s’était vite fait un nom dans le village qui l’a vu naître, il connaissait chacun de ses habitants et prenait plaisir à discuter avec eux tout en découpant leur viande. Deux de ses clients, Monsieur et Madame Chen lui commandait souvent de la viande et à l’occasion, passait leur temps avec la famille Selman. Bien que le boucher vivait difficilement dans son village, les Chen était riches, et s’était retirés pour profiter de la paix campagnarde. Leurs relations ne furent jamais entravées par l’argent, et ils se côtoyèrent sans aucune distinction, si bien que Pascal Selman fut présent lors de la naissance de leur fille : Amanda Chen.

Avec l’arrivée des Festins, nombre de famille riches y tentèrent d’accroître leur fortune, et la famille Chen n’y fit pas exception. Y voyant un défi d’excitation, ils investirent une bonne partie de leur fortune dans les jeux. Délaissant le petit village, les Chen s’installèrent à la capitale pour y fonder une école de gladiateur, afin d’entraîner leur esclaves pour remporter toutes les batailles : l’Empire Lubyllan. De jour en jour, l’EL s’affirmait dans la marée des écoles de gladiateur, ou plutôt, de « club », mais la concurrence était rude. Alors qu’ils s’approchaient du sommet de la gloire, une voiture les faucha tous les deux, laissant leur fille Amanda seule, à 24 ans, pour gérer tous leurs biens.

Huit ans plus tard, l’Empire Lubyllan est sur le devant de la scène, avec son champion en demi finale du tournoi des Rois. Amanda Chen est l’une des entraîneuses les plus influentes et puissantes du monde des Festins et rien ne pourra se mettre en travers de sa route vers la coupe des Rois. Car cette année, elle a bien décidé de tout rafler.

25 avril 2011

Chapitre 1 deuxieme partie.

 

Le Dôme. Certains y ont trouvé leur fortune, bien d’autre y ont péris. Pour Marc c’était son heure de gloire. Esclave depuis trois mois –ce qui n’est pas rien dans ce milieu-, entraîné par l’école de la FQ, une école très réputé, Marc avait fait ses preuves et s’était retrouvé dans le grand tournoi des Rois. Et même en quart de finale ! Il pensait avoir ses chance d’être le grand vainqueur du tournoi, d’être l’esclave le plus célèbre de l’année. Mais tout ça c’était juste avant de s’être pris une balle dans le torse. Perforé au poumon, Marc s’était affalé contre un mur de l’arène, et pleurait. Il pleurait comme le pathétique voyou qu’il était lorsqu’il fut condamné aux Festin pour meurtre. Il avait peur et regardait alors l’écran principal, surplombant le dôme. « L’Egorgeur de la Fédération Quandinne éliminé par le Tigre de l’Empire Lubyllan ! » commentait la voix du présentateur par-dessus les images de Marc.

Marc n’eut même pas le temps de sentir la froideur de la lame d’un de ses collègues l’achever ni de se rendre compte que celui-ci venait de s’accaparer de son arme. Il avait fini comme tous les autres : oublié.

Mais il y avait un gladiateur qui attirait particulièrement l’attention des foules, celui là même qui venait d’abattre Marc. Il regardait son arme, et comptait ses balles restantes. Deux balles, pas de quoi se couvrir, et à peine de quoi tuer. Mais de là ou il était, caché derrière un tas de carton, il observait un spectacle pour le moins intéressant : deux esclaves se  tirant dessus à couvert, et un troisième qui se croyait caché, attendant le vainqueur pour l’éliminer. Son plan était risqué, et il le savait, mais il avait un allié avec lui : le Besoin.

Pour cet homme qu’on appelle le Tigre, le Besoin était son meilleur ami. C’était comme une délivrance pour lui  s’écoulant dans chacune de ses veines et envahissant son esprit. Fini la peur, à présent le Tigre est en liberté. En un instant il bondit sur l’un des esclaves et lui arracha son arme des mains d’un coup de poing. A présent, il se tenait derrière lui en avançant, l’étranglant du bras. L’homme se prit 6 balles de son adversaire, et le Tigre profita de son succès pour se jeter au sol, prendre l’arme du défunt, et tirer sur son meurtrier qui avait baissé sa garde. Puis avant même de souffler, s’abrita derrière le mur, mitraillette au poing. Il savait qu’il y avait un troisième esclave, lâche, qui attendait patiemment. Le Tigre tira 3 fois au hasard, et  on lui rendit 2 coups. A présent qu’il savait ou était son adversaire, il fondit sur lui, en tirant le plus possible, pour se couvrir. Son adversaire était sous le feu, il ne pouvait riposter. Un « clic » sur la détente de son arme l’avertit qu’il n’avait plus de munition mais le Tigre n’en avait plus besoin, il était déjà en plein saut, et prit son opposant à la gorge. Celui-ci lui rendit un coup de genou, enchaîné par une droite en direction du tympan gauche. Désorienté, le Tigre lâcha sa proie quelques secondes mais esquiva sans effort ses prochaines attaques. D’un coup de pied, il projeta son adversaire. Il frappa alors, une fois, puis deux, mais ce n’était pas assez pour le Besoin. Le Besoin en voulait plus. Il lui criait « Encore ! Encore ! ». Ou était-ce la foule ? Le Tigre ne les différenciait pas. Une douzaine de coup plus tard il sorti son couteau. Le Besoin lui aboyait « Tues le ! Tues le ! » Et il plongea sa lame dans le ventre de l’esclave.

C’est alors que la sirène retenti, par delà les acclamations d’une foule déchaînée, et d’un esclave ensanglanté. C’était fini.

24 avril 2011

Chapitre 1, première partie (nouvelle version)

Une utopie.

Dans le monde tel que nous le connaissons il existe de nombreux pays oubliés par le reste du monde. Des pays qui n’intéressent personne. Des pays qui souffrent en silence, qui ont faim, qui ont soif. Des pays déchirés par la guerre, ruinés par les autres puissances, dévastés par la criminalité. A quelques kilomètres de ces pays, dans une région autrefois troublée elle aussi, on trouve Lubylla, le parfait opposé de ses voisins.

Lubylla est ce que l’on pourrait appeler une utopie. Riche,  puissante, adulée par les autres, et comme si cela ne lui suffisait pas son taux de chômage avoisine le zéro. Et sa criminalité ? C’est ce qui l’a fait vivre. Non, ne vous méprenez pas, Lubylla ne doit pas son prestige à ses activités criminelles, mais plutôt grâce aux criminels qui y vivent, car ce pays a trouvé le moyen de s’en débarrasser tout en les exploitant à son profit : via les terribles Festins !

Mais qu’est-ce qu’un Festin ? allez vous me demander. Il s’agit tout bonnement d’affrontement mortel entre esclaves. Imaginez ces spectacles de l’Antiquité retranscris à notre époque, des arènes entièrement médiatisées et modernisées.  Des hommes et des femmes se combattant pour leur survie, juste devant les yeux de millions de téléspectateur ! Avec ses Festins, Lubylla a redonné l’adrénaline qui manquait à l’Homme, et à refait surgir sa cruauté au grand jour…

C’est grâce à cette sombre nature de l’Homme que Lubylla à fait sa fortune.
Et ce n’est pas tout. Car qui peuvent bien être les « esclaves » risquant leur vie à chaque instant pour la gloire lubyllanne ? Ce sont ses criminels. Tout à commencé quand les condamnations à mort furent remplacées par les envois aux Festins. Puis  très vite, ce fut les condamnations à perpétuité, à vingt ans, dix ans. De nos jours, qu’importe le crime que vous faites, vous serez envoyé aux Festins. Exceptés les crimes concernant la drogue. Le gouvernement à bien vite compris qu’avec la richesse amassée s’ensuivait la drogue, et il n’a pas pris le risque d’envoyer tous ses riches clients aux arènes. Ainsi dealers et toxicomanes sont monnaie courante à Lubylla city, la capitale de ce pays révolutionnaire, et le service des stupéfiants y est particulièrement efficace : La politique du quartier du Dôme est claire : Arrêter tous les dealers et empêcher que le Dôme –la plus grande arène du pays- soit touché par la drogue. Objectif zéro  drogue pour aout, où se déroulera le tournoi des Rois, la compétition nationale entre esclave.

Vous vous doutez bien que cet objectif fut irréalisé, mais les policiers du département de Fréderic Fremme s’en étaient bien rapproché. Fred est un inspecteur âgé d’une trentaine d’année, de taille moyenne et de corpulence svelte. Il arrête les dealers le jour et coure les jupons la nuit, excellant dans l’un et l’autre.  Après la finale du tournoi des Roi, Fred pensait qu’il allait pouvoir souffler, et en profiter pour fignoler sa technique d’approche avec sa trente-sixième conquête de l’année. Hélas, ce fut sans compter l’appel qu’il reçut depuis son poste radio : Un meurtre d’un dealer venait perturber cette belle journée d’août. Fred profita d’un dernier coin d’ombre au feu rouge, puis fonça en tout hâte sur les lieux du crime, en se disant que bientôt, le Dôme allait compter un nouvel esclave parmi ses rangs.

24 novembre 2010

Chapitre 1 : L'Utopie.

Chapitre 1 : L’Utopie.

 

 -Et nous allons maintenant nous intéresser au cas de Lubylla, entama alors une voix à la radio. Lubylla est un magnifique pays, bordés de montagnes et orné de forêts luxuriantes. Mais Lubylla est riche également. Très riche, et n’en déplaisent aux autres régions voisines, rayonne avec condescendance sur les autres puissances. Pourquoi ? Car Lubylla ne connaît pas leurs problèmes. Lubylla n’a jamais faim, ni soif, et ses habitants sont heureux, ils ignorent même l’existence du chômage. Il est très rare d’y croiser ne serait-ce qu’un seul SDF, et les cas de criminalités sont de plus en plus rares. Ailleurs, on la surnomme «l’Utopie » et Lubylla porte avec fierté ce titre, elle en a fait une philosophie, un règne, un empire !

-Mais dites-moi Michel, lui répondit une autre voix. Secrètement, le reste du monde jalouse la réussite de Lubylla non ?

-Très bonne question, reprit la première voix. C’est tout l’inverse en réalité. Les foules se déchaînent pour visiter ce pays. La Terre entière adore Lubylla ! Et pourquoi ? Pour la même raison qui fait que ce pays surpasse de loin les autres.

-Je vous en prie, ne nous faites pas languir plus longtemps !

-C’est à cause de ses terribles Festins !

-Des festins qui n’ont rien de gastronomiques si je comprends bien Michel ?

-Ah… Voyons, de nos jours, qui n’a pas entendu parler des festins au moins une fois dans sa vie ?

-Certes, mais qu’est-ce qu’un Festin exactement ?

-Ce sont des spectacles uniques au monde. Commença alors la première voix, avec une intonation beaucoup plus passionnée. Des évènements sanglants et féroces, un retour aux sources de l’espèce humaine. Personne ne reste indifférent à de telles visions. Personne.

-A vous entendre Michel, cela donne envie ma foi !

-Rien qu’à l’entendre, on a envie d’essayer, et une fois qu’on a gouté aux Festins, il est difficile de ne pas en reprendre une petite tranche à vrai dire ! Jamais depuis des siècles et des siècles, l’Homme n’avais pus connaître une telle sensation, une telle adrénaline. Bien sûr il y avait quelques sports y ressemblants, tels que la Boxe ou le Catch, mais rien, je di bien rien n’a jamais égalé les frissons que vous procure un Festin. Ces Festins tout de même bien plus intéressant à regarder en direct au contact même avec les gradins, ou l’ont peut ressentir toute leurs émotions… Mais ils n’en restent pas moins admirés et adulés par les spectateurs

- Mais pourquoi n’y a-t-il de Festin qu’à Lubylla ?

 -Pour une raison toute aussi simple que compliquée Jean-Pierre : Il n’y a pas –ou du moins très peu- de citoyens qui y figurent. La majorité, et c’est un euphémisme, je devrais plutôt dire la quasi-totalité, des participants sont des esclaves. Des esclaves s’approchant plus de la bête que de l’Homme . Des esclaves entraînés à se battre et à mourir. Des esclaves offrant tout leur art à la foule et au monde !

-Des esclaves ? Dites en plus, pourquoi force-t-on des gens à y jouer ?

-Car les Festins sont en réalités des combats sans aucune limite, ni pitié. Des matchs à mort entre hommes et femmes prêts à tout pour survivre, et qui n’hésiteront pas une seconde à vous mettre en pièce pour cela.

-Mon dieu ! s’exclama la seconde voie, dans une intonation presque crédible.

-Si Lubylla est une utopie aussi parfaite, c’est uniquement grâce aux Festins. S’il n’y a pas de chômage et si Lubylla est riche c’est encore grâce aux Festins. Autrement dit, si Lubylla porte son titre d’Utopie, c’est grâce à ses esclaves, et à notre admiration à tous pour ses jeux diaboliques…

-Vous dites « Esclaves », cela inclus donc des « Maîtres » non ?

- Tout à fait. Il y a des marchés aux esclaves, comme avant, ou l’on peut si on a les moyens, investir dans son propre gladiateur, et lui faire faire des matchs contre d’autres esclaves.

-Ces matchs amènent des paris, et font la fortune ou la ruine des habitants de ce pays n’est-ce pas ?

-Très juste. Mais très vite, de véritables Clubs se sont formés, de grandes écoles de gladiateurs se sont vite crées, où les esclaves s’entrainent pour être les meilleurs des meilleurs. Comme de nos jours avec les grands clubs de football qui s’affrontent lors de matchs mondialement retransmis, tous les deux ans, la Coupe des Roi fait s’affronter les meilleurs gladiateurs des meilleurs écoles, et est suivie par le monde entier. Autant dire qu’en l’espace de vingt ans, les Festins sont devenus le véritable sport national de ce pays, avec ses propres héros et légendes.

-Comme Le Tigre par exemple ?

-En effet. Qui de nos jours ne connaît pas le Tigre ? De son vrai nom Anthony Speranzo. C’est l’homme le plus célèbre du monde, l’idole des jeunes comme des plus vieux. Et ironiquement, c’est un esclave.

-Nous voila bien renseignés. Je suppose qu’il est grand temps d’accueillir nos invités n’est-ce pas ? Alors, qui avez-vous invité cette fois ci ? Le Tigre en personne ?

La première voix feinta un rire.

--Hélas, Le Tigre est un homme très pris, il n’a pas eu la liberté de nous répondre je crois ! dit la première voix en laissant échapper un rire moqueur, partagé par son voisin. Non plus sérieusement, il est très rare qu’on puisse parler à un esclave de haut niveau, comme Le Tigre par exemple. Leur maîtres refusent systématiquement, par confidentialité, et c’est devenu une sorte de tradition. Toutefois, afin de garder de bonnes relations avec la presse, ils se sont mis d’accord pour accorder une interview privés à leur esclave lors de chaque cérémonie des grands festins, comme lors de la finale de la Coupe par exemple. Mais nous avons eu au téléphone, une des ferventes opposantes aux festins, mademoiselle Dulac. Interview :

« -Bonjour mademoiselle Dulac.

-Bonjour à vous, et à tous vos éditeurs.

-Vous êtes mademoiselle Amanda Dulac, Avocate et vice présidente de l’association de la Lutte Contre les Festins, pouvons nous avoir votre point de vue sur la chose ?

-C’est tout bonnement intolérable, et la LCF…

-La Lutte Contre les Festins, précisons, coupa le journaliste.

-Oui, la LCF donc et moi-même trouvons ces jeux barbares et insultant à notre civilisation. Nous avons évolués socialement et technologiquement, et tout ça pour quoi ? Revenir aux rites barbares de nos ancêtres romains ? L’Homme n’a pas besoin de toute cette atrocité en plus de toute cette violence télévisuelle qui pervertit depuis trop longtemps déjà nos jeunesses.

-Vous-même en tant qu’avocate pénale, ne trouvez vous pas que la criminalité de Lubylla à fortement baissée ?

-Certes, et pourtant, je ne suis pas au chômage ! Et d’ailleurs, tant mieux, sinon je risquerais de vite devenir une esclave…

-N’exagérez vous pas un peu ?

-Malheureusement non. Si vous devenez SDF, sans personne pour compter sur vous, vous ne passez pas un mois dans les rues. Alors, vous devenez malhonnête. Ma dernière affaire traitait d’un homme qui avait perdu sa femme, son boulot, son argent, lors d’une cérémonie un peu trop arrosée. Il a finit par dormir chez son ex, devant son paillasson. Elle a appelé la police. J’ai pus le faire libérer, avec sursis. S’il recommençait une bavure, il gagnait un aller simple pour l’arène. On l’a retrouvé dans un entrepôt pharmaceutique, victime d’overdose, car il préférait choisir sa mort.
Malheureusement pour lui, il a pu être sauvé, et on pouvait le voir trois semaines plus tard sur toutes les chaînes câblées, la tête détachée du reste du corps. Et c’est chaque fois la même chose, tous mes clients ne le sont que le temps d’une affaire ou deux, avant de devenir une distraction.

-Toutefois, vous ne pouvez pas nier que les festins vous ont permis, à vous les Lubylliens, d’être la première puissance mondiale ?

-Certes, et à quel prix ? Hélas, il faut croire que l’argent et le pouvoir priment sur la moralité des dirigeants de cette époque… Quelque fois, j’ai vraiment honte d’être Lubyllienne.

-Merci mademoiselle Dulac »

-C’était un message énervé semble t’il.

-C’est tout l’inverse de ce que la maîtresse du Tigre à bien voulu nous dire lorsqu’elle nous accordé cinq minute de son temps :

« -Bonjour Alicia Chen

-Bonjour Michel.

-Vous êtes la présidente de l’Empire Lubyllien, le club qui possède le Tigre, qui est le favori pour gagner la Coupe cette année non ?

-C’est exact, acquiesça la maîtresse.

-Comment trouvez-vous la condition des esclaves ?

-Oh vous savez, je pense qu’ils sont très bien traités. Regardez-les lors des cérémonies, ne sont-ils pas beaux et bien portants ? Non, mes collègues et moi pratiquons ce sport à très haut niveau, et nous vivons par, et pour nos esclaves. Jamais, dans notre intérêt, nous ne leur ferons de mal.

- Jugez-vous les Festins comme une chose immorale ?

-Absolument pas, ce n’est pas plus immoral que d’électrocuter quelqu’un sur une chaise. Certes, ce n’est pas l’activité la plus saine au monde, mais nous rendons justice au monde en faisant ainsi. Je pense que nous avons la chance de vivre dans un pays qui permette d’avoir justice, plaisir, et pour nous, de l’argent, répondit-elle en ricanant gentiment.

-Depuis combien de temps avez-vous acheté Le Tigre ? Vous avez des projets pour lui ?

-Oh, cela fait trois ans qu’il combat pour moi. Trois ans, et aucune défaite Michel ! Et je pense qu’il y a de bons espoirs pour que la coupe soit décernée à l’Empire Lubyllien cette fois ci. Concernant l’avenir de mon cher Tigre, je répondrais à toutes les questions lors de la cérémonie des demi-finales.

-Très bien, merci Alicia Chen, au revoir.

-Ce fut un plaisir. »

  _____

Sept coups de feu venaient de partir.

Le Tigre venait juste de faire quatre nouvelles victimes. Situés à une vingtaine de mètres de ses confrères, Antony avait couru latéralement d’un pilier à un autre, en appuyant sept fois sur la détente. Il regarda son compteur : Quatre victimes. Son chargeur n’avait plus que trois balles à lui offrir, et il restait deux esclaves à abattre. Toujours caché derrière un pilier, il attendait patiemment le moindre signe de vie de ses adversaires. Il profita d’un coup d’œil furtif pour repérer les positions de ces cibles. L’une derrière un coffre en bois, à cinq mètres, et l’autre derrière un pilier. L’une d’elle tira tout près d’où Antony s’était caché. Il riposta aussitôt dans sa direction. Juste après, une pluie de détonation ricocha tout prêt de son oreille. Antony Speranzo analysa la situation, calmement, comme il aimait faire. Il ne lui restait qu’une seule balle, et une mini guerre de position venait de s’installer entre lui et ces cibles. Tout d’un coup une cible bougea. Il le senti, c’était devenu un instinct chez lui, il savait quand il devait tirer. Il lui restait deux balles, et un ennemis approchait de lui furtivement, du moins se le croyait-il.

En une fraction de seconde, Anthony pressa la gâchette. Quand tout d’un coup, un frisson le parcouru, en même temps qu’il tira. Une vague de froid lui grimpa aussitôt de la tête aux pieds et il réalisa, furieux, qu’il avait raté sa cible, qui était partie se cacher.. Son calme et sa patience légendaire disparurent en même temps que sa prudence. Il devait en finir vite avec ce combat, c’était vital. Il ressentit ce que les meilleurs Esclaves de L’Empire Lubyllien connaissent tous : le Besoin.

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24 novembre 2010

Prologue

Prologue

22 Mars 2004, Milan.

C’était le début du printemps, j’avais six ans. Papa était rentré du travail, avec une bonne nouvelle,  il avait reçu une promotion. Je me rappelle encore le visage de ma mère, quand elle savait encore sourire. Toute la famille était contente, mes parents chantaient et dansaient, sans que je sache pourquoi. Mon père m’a dit que nous allions vivre à Lubylla, qu’on allait  y devenir riche, et heureux, très heureux. A l’époque, comme presque tous les enfants, on adorait Lubylla, et on regardait tous le soir à la télé, les grands festins qui s’y déroulent. En cachette bien sûr, car aucun parent digne de ce nom ne voudrait que son enfant de six ans voit un tel spectacle.

-Papa, c’est quoi Lubylla ? demanda alors innocemment mon frère, du haut de ses quatre ans.

Mon père, confiant, s’agenouilla, et lui répondit  alors très calmement :

-Lubylla, c’est l’avenir fiston. C’est notre avenir à tous !

21 novembre 2010

Lubylla continue !

Après une petite période temps mort, je vous annonce que j'ai bien l'intention de continuer ! Toutefois, je vais tout réécrire du début, chapitre par chapitre. Ainsi, vous pouvez considérer ce que vous avez lu comme une esquisse ;)

Toute fois, je garderais peut être un ou deux paragraphes. Enfin, le scénario est entièrement prévu dans ses grandes lignes, donc il ne devrait pas y avoir de problème d'incohérence de ce niveau là.

25 septembre 2010

le Prosmenox

 Fréderic Freme poussa une seconde fois la porte du laboratoire, déçu de ne pas avoir pu contacter sa 256eme étoile.

 -C’est bon ? Demanda-t-il au laborantin qui se tenait face à son ordinateur.

 - Heu, je vais vous dire ça tout de suite… Oui, tout à fait. Bon, et bien c’est la même composition que d’habitude. Toujours du Prosmenox, pratiquement pur bien sûr. Je vous fais mon rapport.

 Pendant que l’analyste tapait son rapport, le policier s’interrogea. Le Prosmenox est une drogue à très mauvaise réputation sur le marché, et distribué par un unique fournisseur. Très peu de personnes sont touchées par ce trafic, et pourtant, déjà deux dealers assassiné d’une balle dans la tête, un tir chirurgical entre les yeux, à une demi-douzaine de mètre d’après les rapports balistique. L’assassin serait donc une personne hautement entrainé dans ce domaine, et sachant disparaître sans laisser de trace. Son adversaire était non seulement talentueux, mais également très malin. Et pourtant il est accroc au Prosmenox, une drogue maudite que s’injecte uniquement les pires junkies, en manque mortel. Car le Prosmenox n’est pas une drogue comme les autres, à la moindre goutte injectée, on devient directement dépendant, et elle n’offre aucun plaisir véritable, juste une sensation intense de sérénité, qui disparait pour laisser place à un manque impulsif, sauvage, transformant l’utilisateur en animal. N’importe quel junkie sait qu’il ne faut jamais s’y adonner, et a de toute façon, bien mieux pour se shooter. Alors pourquoi lui ? Comment quelqu’un d’aussi doué en est-il arrivé là ?

Un message sur la radio de Fred interrompu ses pensées. Un nouveau dealer de Promenox venait d’être retrouvé mort, par démembrement. Fred savait que c’était lui, il salua Noah, et frappa la porte avant que celui-ci n’eut le temps de lui rendre son rapport.

22 septembre 2010

Chapitre 2 (intégralité)

2



 Assise dans mon sofa devant la télévision réservée aux maîtres, je ne pouvais qu’espérer que mes esclaves gagnent. Je n’ai plus d’argent, plus de maison, et si je perds, plus d’esclave. Je suis la maîtresse d’esclaves incompétents et stupides, qui me fuient tous inévitablement vers la Mort. La Mort est une très bonne maîtresse elle aussi, mais les Esclaves doivent apprendre à se jouer d’elle, à s’en moquer. Tant qu’ils en auront peur, ils finiront inexorablement dans ses filets.

 Et non ! Déjà un de mes esclaves vienne de la rejoindre ! Je n’ai plus que trois esclaves contre cinq… Ca paraît déjà perdu d’avance. Deux des ennemis, deux frères prennent en sandwich l’un des miens. Allez bouge toi par la gauche, et tue en un des deux au moins ! Oui ! Voila ! Ah non, merde il l’a seulement blessé. Voila, très bien ca, un de mes hommes à saisi l’opportunité d’achever l’Esclave blessé. Avant de se faire assommer par le gourdin du frère du mort. Il est hors d’état de nuire. Un autre esclave adversaire, un certain Gonzo venait de faire tomber à terre un autre de mes hommes et leva son arme sur lui.

 Je regardais, ainsi, dépitée, mon équipe perdre. Mais c’était sans compter sur la vivacité de ma petite recrue. Celle-ci décocha aussitôt une balayette sur Gonzo, et lui trancha la gorge pendant qu’il tombait. Il ne reste plus que trois adversaires, qui viennent tout juste de tuer un autres de mes hommes. Autrement dit, il ne reste que ma petite recrue contre trois féroces adversaires. Mon petit moment d’espoir en voyant la flamme de vie de ma petite recrue s’éteignit aussitôt.

  Aussi incroyable que cela paraisse, il esquiva sans effort l’attaque de son premier ennemi, l’éjecta à terre d’un coup de pied, tout en assenant un coup d’épée mortel sur sa deuxième cible.
Mais il ne put éviter le troisième assaillant. Celui-ci le frappa dans la nuque, et ma petite recrue s’effondra par terre. Tout était fini…

 Et pourtant non, celui qu’on n’attendait pas arriva et trancha d’un coup sec la tête du troisième assaillant, puis planta profondément son arme dans le corps vulnérable du premier assaillant, encore vivant. Je n’en croyais pas mes yeux. J’étais littéralement folle de joie ! Un Miracle venait de se produire sous mes yeux : L’homme qui avait était assommé dès les tous débuts, que je croyais hors d’état de nuire, cette vermine venait de sortir du néant, et de m’en sortir par la même occasion. Deux pathétiques esclaves venaient de me sauver la vie !

C’est à ce moment, je crois, que ma vie prit une toute autre tournure. Et j’ignorais malheureusement que j’étais la maîtresse du plus grand Esclave de tous les temps.

 

 

 Quelques part, à Lubylla, aux sommets d’une falaise, continuellement balayés par les vents chauds du pays et sans cesse brûlés par le soleil de braise, les esclaves du Soleil Couchant s’entraînait pour la Coupe du Roi, la terrible compétition inter-école qui à lieu durant tout le mois d’aout.

En trois ans, le Soleil Couchant, passa d’une école moyenne et bas de gamme à une école nationale, réputée et admirée par le pays tout entier. Et tout cela grâce à deux personnes en particulier. Alicia Chen, la présidente, et l’esclave numéro un du Soleil Couchant : Antony Speranzo.

 L’homme en question venait juste de faire quatre nouvelles victimes. Situés à une vingtaine de mètres de ses confrères, Antony avait couru latéralement d’un pilier à un autre, en appuyant 7 fois sur la détente. Il regarda son compteur : Quatre victimes. Son chargeur n’avait plus que trois balles à lui offrir, et il restait deux esclaves. Toujours caché derrière un pilier, il attendait patiemment le moindre signe de vie de ses adversaires. Il profita d’un coup d’œil furtif pour repérer les positions de ces cibles. L’une derrière un coffre en bois, à cinq mètres, et l’autre derrière un pilier. L’une d’elle tira tout près d’où Antony s’était caché. Il riposta de deux balles. Elles ripostèrent d’une pluie de détonations. Antony Speranzo analysa la situation, calmement, comme il aimait faire. Il ne lui restait qu’une seule balle, et une mini guerre de position venait de s’installer entre lui et ces cibles. Quand tout d’un coup, un frisson le parcouru. Son calme et sa patience légendaire disparurent en même temps que sa prudence. Il devait en finir vite avec ce combat, c’était vital. Il ressentit ce que les meilleurs Esclaves du Soleil Couchant connaissent tous : le Besoin.

 Le Besoin était l’allié de l’Esclave. Le Besoin était votre arme, votre armure, votre stratégie, votre courage. Maniez votre Besoin, servez vous en pour la gloire du Soleil couchant, et le Besoin sera assouvi. Tels sont les préceptes qu’Alicia Chen apprend à ses meilleurs esclaves. Ceux qui ont le privilège de ressentir le Besoin.

 Antony avait fait du Besoin son meilleur ami. Et son pire ennemi. Car même si Antony voulais dompter le Besoin, c’était le Besoin qui le domptait. Il faillait nourrir le Besoin. Telle une bête, Antony sauta avec fougue sur sa première proie, qui se croyait à l’abri derrière un pilier à quelques mètres. Il devait arriver à se mettre à l’abri avant que sa deuxième proie ne le crible de balle. En un fragment de seconde, il tua d’une balle dans la tête sa proie, et s’empara de son arme avant que son corps ne touche le sol. C’était une mitraillette qui ne comptait plus beaucoup de munition, il vida le chargeur sur le coffre en bois derrière lequel sa deuxième proie s’était protégée. Avant même de savoir si son attaque l’avait blessé, il bondit derrière le coffre et saisi sa victime par le col. Elle implorait, gémissait, elle le suppliait d’arrêter. Le Besoin aimait ca, Antony le frappa de toutes ses forces. Une fois, puis deux, puis encore, et encore, jusqu’à ce qu’il reçut une violente décharge dans le dos qui le priva de toutes ses forces. Et la bête s’effondra.

 

 Après ce terrible combat, ou mes deux derniers esclaves eurent raison de trois puissants adversaires, je décidai d’examiner d’un peu plus près leur dossier, après tout, ce sont mes dernières possession, je devrais savoir au moins comment il s’appelle. Ce sont deux frères. Antony et Diego Speranzo. Deux pathétiques esclaves m’avaient sauvé la mise.

 Je partis récupérer mes gains. En tant que Maîtresse, je reçu une somme pour le moins importante, mais néanmoins pas suffisante pour de grands projets. Je fis réunir mes deux esclaves, et leur donna des noms plus facile à retenir, des noms de scène, pour le public. Je les appellerais dorénavant, Le Jaguar, et Le Tigre. J’ai toujours adoré les félins, dans mon enfance, mon père m’amenait lors de ses safaris au plus profond de la jungle du Bengale, et l’ont chassais ces bêtes la. Même si bien sûr, ce n’était pas vraiment une chasse, si l’on pense que nous étions surprotégés par des dizaines d’hommes, qui nous indiquaient la présence des animaux.
 Je viens d’une famille riche originaire d’Asie. J’ai vécu depuis toujours dans le Luxe, et quand ma famille déménagea à Lubylla il y a une vingtaine d’année, quelques années avant le règne de Marcus Finn et ses Festins, rien n’aurais présagée notre déchéance. Et pourtant elle est bien là. Je me retrouve, seule héritière de notre famille, avec juste assez pour inscrire mes deux esclaves au Tournoi de Lubylla. Une compétition ou s’affrontent seuls les plus terrifiants guerriers. J’ai vu le potentiel de mes félins. Je sais qu’ils sont capables d’aller loin. Peut être pas de le remporter, mais d’avancer suffisamment dans le Tournoi pour gagner. Une fois les qualif’ franchies, ils seront alors dans les éliminatoires, et mon nom sera vite connu. Peu m’importe de ce qu’il advint alors de ces deux sous hommes.

Le préposé aux inscriptions me fit vite redescendre sur terre. Apparemment il n’y aurait juste assez que pour un seul. Je choisis sans hésitation le Tigre. C’était lui qui avait tué le dernier homme, alors que son frère était à terre, et l’avais ainsi sauvé, en même temps que moi.

Le Tigre allait vite se faire un nom dans la jungle des Festin.

 Bien des années plus tard, le Tigre se réveilla, endoloris, les yeux gonflés de sang, tremblants de tous ses membres. Le légendaire félin faisait peine à voir dans cette état. La figure sale, le corps fatigué, des haillons trempés de sang et de sueurs. A cela s’ajoutait le seau d’eau qui venait de réveiller le Tigre, dans sa cage, située à l’école du Soleil couchant. Il croisa du regard deux bottines rouges et maugréa. Il releva la tête et aperçut sa maîtresse. Alicia Chen avait son expression des mauvais jours. Les mauvais jours que passaient les esclaves évidemment. Car quand Alicia Chen allait mal, ses objets souffraient au moins le décuple. Elle ne faisait pas la moue, mais prônait plutôt un sourire d’autant plus terrifiant. Elle était furieuse contre son animal, et marcha farouchement, sans aucune crainte de la Bête. On aurait presque cru qu’elle tenait un fouet entre ses mains.

Tandis que la Bête, elle, essayait avec peine de se lever, Alicia, le renvoya avec violence dans le monde des déchets.

- Est-ce que sais ce que tu as fait à Dimitri ?

Antony cracha un peu de sang, puis, tout en regardant sa maîtresse, sourit douloureusement.

- Je suppose qu’il me remercie là ou il est…

Alicia explosa de rage, et frappa avec force de ses bottines l’énorme masse musculaire.

- Regarde-moi. Regarde-moi ! Répétât-elle en criant. Tu n’étais pas censé le tuer, c’était un simple entrainement, un simple entraînement ! Tu comprends ce que ca veut dire ? Garde ta colère pour la Coupe du Roi, maudit chien !

- Vous et moi savons… Il crachota encore un peu de sang, Nous savons que ce n’est pas entièrement ma faute…

- Est-ce que tu fais référence à l’Elixir ? Tiens, le voila ton élixir, voila de quoi tenir ta foutue journée !. Le voila ton maudit Elixir qui m’a coûté la vie d’un homme.

L’homme se roula pour attrapa la seringue que lui lança l’asiatique.

-Merci.

-Ne me remercie pas, aboya-t-elle. Refait moi un coup comme cela, et tu me le payeras très cher.

 Antonio, se releva un peu, et prit appuie sur ses genoux meurtris.

-Qu’oseriez vous infliger à votre principale source de revenue ?

Alicia Chen orna son sourire diabolique.

- Tu le sais très bien, dit-elle en regardant la seringue d’Elixir dans la main du gladiateur. Il se pourrait que tu sois privé de dessert…

Pendant que la porte se refermait sur l’amazone, la bête sans crainte trembla encore à cette seule idée.

22 septembre 2010

La justice de Lubylla

Ailleurs, à un autre moment, Amanda était au tribunal, pour un procès à huis clos. Fredéric avait réussis à convaincre l’accusé de prendre son amante pour sa défense.

Voici les faits : Un homme approchant la trentaine, sans papier, à été retrouvé gisant par terre dans son appartement. L’homme en question tremblait de tous ses membres, et gémissait. Fred l’avait pourchassé et l’avait retrouvé ensanglanté, dans un total état de manque, à intérieur d'un entrepôt désaffecté. Il avait, sous l’emprise de la démence, tués trois petits dealers, ainsi qu’une dizaine de personne, toutes mêlés à ce terrible trafic de drogue. C’était pour Amanda l’affaire de sa vie.

 Afin de préserver son client, et de lui donner toutes ses chances, l’avocate décida de cacher pour un premier temps l’identité de celui-ci. Ainsi, le jury ne décidait du sort de l’accusé que par les actes, et non par sa tete. C'est une pratique que l'avocat peut choisir afin de protéger l'accusé, et ainsi ses intérêts. Une petit subtilité que possède le système pénal de Lubylla.

 La justice de Lubylla n’est guère différente de la justice que vous connaissez. Cependant, elle à ses originalités. Ainsi, le juge commence par énoncer toutes les charges contre l’accusé, cède ensuite la parole à l’accusation, qui à pour rôle d’enfoncer une fois de plus les clous, et enfin, la défense annonce à son tour sa plaidoirie, et ce, uniquement dans cet ordre. Le jury décide ensuite une fois pour toute s’il décide d’appliquer la sentence du procureur ou de l’avocat.

- Je déclare ouverte, la séance à l'encontre de monsieur X, affirma haut et fort le juge.

           Ainsi commença le procès qui allait entrer dans l'histoire de Lubylla.



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